La porte coupe-feu

Accueil - Magazine - La porte coupe-feu
porte coupe feu

Subir un incendie est toujours un événement dramatique et qui engage des frais considérables. Se protéger contre ce risque est primordial et même obligatoire pour les établissements recevant du public. Comment se protéger contre un incendie ?

La porte coupe-feu est la solution de fermeture sécuritaire, par excellence, pour empêcher la propagation des flammes et des fumées provoquées par un feu.
Si ce type de portes est obligatoire dans les bâtiments recevant du public, rien n’empêche un particulier d’en installer chez lui même si ce dispositif n’est pas encore exigé.
La porte coupe-feu est un excellent moyen de lutter contre les incendies. C’est une porte technique à l’instar de la porte blindée, la porte de palier, la porte isotherme.

Porte coupe-feu : la porte anti-incendies

La porte coupe-feu joue un rôle essentiel en cas d’incendie :

  • elle évite la propagation du feu dans un bâtiment ou dans un logement ;
  • elle isole les zones enflammées.

Elle permet de garantir la sécurité des occupants en attendant leur évacuation par les secours. L’installation peut être faite par soi-même, mais il est préférable de passer par un professionnel.

Une porte métallique, composite et bois qui s’adapte partout

La porte coupe-feu est composée de plusieurs matériaux :

  • une âme en composite incombustible ;
  • du métal ;
  • deux parements en bois dur.

Elle s’adapte à tous les types de porte : portes d’entrée, portes d’intérieur, etc. La porte coupe-feu peut être munie d’une fermeture automatique permettant de bloquer la porte en position « fermée » lorsque l’alarme incendie est déclenché. Il est cependant possible d’ouvrir cette porte qui se refermera aussitôt évitant ainsi la propagation de l’incendie.

 

Obligatoire pour certains types de logement

Les normes anti-incendie dépendent du type de logement : construction neuve ou ancienne, maison individuelle, immeubles collectifs, nombre d’étages, etc.

Elles sont notifiées dans l’arrêté du 31 janvier 1986, relatif à la protection contre l’incendie des bâtiments d’habitation :

  • constructions neuves sont soumises à des normes spécifiques à la sécurité incendie : les matériaux utilisés doivent limiter les risques de propagation des incendies
  • habitations anciennes (construites avant 1970), la recommandation est de ne pas détériorer ni aggraver les conditions de protection existantes, notamment en cas de réhabilitation ; le mieux, bien sûr, étant de les améliorer.

Une porte homologuée : les normes anti-incendies

La porte coupe-feu doit être homologuée.

2 critères importants : résistance au feu et réaction au feu

Pour une porte coupe-feu, il faut veiller à deux critères :

  • la résistance au feu : indique le temps pendant lequel les éléments de l’habitat (porte, plancher, mur, etc.) jouent leur rôle de protection, en évitant la propagation du feu et des fumées ;
  • la réaction au feu : concerne la capacité des matériaux employés à s’enflammer et à alimenter le feu.

Selon les résultats obtenus, on parle d’éléments :

  • « stables au feu » (SF) ;
  • « pare-flammes » (PF) ;
  • « coupe-feu » (CF).

La durée de résistance est également précisée (1/4 h ou 15 min, 1/2 h ou 30 min, 1 h, 2 h).

Résistance aux flammes de la porte coupe-feu : 15 minutes minimum

Une porte palière doit être au minimum contrôlée pare-flammes pendant :

  • 1/4 d’heure dans les immeubles collectifs (PF 1/4 h, soit RE 15) ;
  • 1/2 heure dans les immeubles de très grande hauteur (soit RE 30).

Il est important de prendre en considération cette performance pour choisir son bloc-porte en fonction du local (professionnel, recevant ou pas du public, habitation, etc.).

Attention ! À l’achat, la porte coupe-feu fait l’objet d’un procès verbal dont vous ferez la copie pour l’envoyer à votre compagnie d’assurance